Titre : Le
Dictateur
Titre original :
The Great Dictator
Technique : film
en noir et blanc
Réalisation :
Charles Chaplin
Scénario :
Charles Chaplin , Robert Meltzer
Assistants
réalisateurs : Wheeler Dryden , Dan James et Robert Meltzer
Producteurs :
Charles Chaplin et Carter DeHaven
Société de
production : United Artists
Budget : 2 000 000
$
Pays : États-Unis
Genre
cinématographique : Comédie .
Ce
film met en scène un barbier, interprété par Chaplin, qui va lors
de la guerre sauver un commandant de l'armée. Mais ces derniers vont
avoir un accident d'avion qui va les entrainera à l'hôpital. Après
de nombreuses années de soin, le barbier va ensuite retourner dans
sa boutique où il va devoir s'habituer aux nombreux changements à
s'être mis en place lors de son absence. En effet pendant ses années
d'absence, la société à subie les modifications effectués par
Hynkel qui à met en place une dictature. Il y a selon Hinkel, une
inégalité des '' races ''. Celui-ci exerce une discrimination
envers les juifs notamment. En effet on voit apparaître sur les murs
des magasins qui appartiennent aux juifs, le mot « jew ».
Cependant, des opposants vont se rebeller contre ce régime, dont la
famille voisine du personnage éponyme, le barbier. Il y avait
environ 5 à 10 000 arrêtés par jour par les troupes de la mort,
c'est entre autre, l'un des points mis en avant dans ce film. Peu à
peu, les rôles de Chaplin, qui interprète le barbier mais aussi le
sanguinaire Hinkel, vont se confondre. C'est alors que le barbier
devient Hynkel.
Nous
sommes aux états-unis , voilà 1 an que la seconde guerre mondiale à
débutée , la machine de guerre d'Hitler est en place . C'était
donc une période sensible pour faire un film caricaturant
indirectement mais assez explicitement la dictature d'Hitler . Le
film fut donc censuré en Allemagne par Hitler, en Espagne par son
allié Franco et en Irlande car le pays souhaitait rester neutre
durant les conflit européens .
La
scène que nous allons étudier est celle du second discours ,
lorsque le barbier juif sosie de Hynkel se fait prendre pour lui et
doit donc malgré lui, faire un discours.
Dans le dernier discours du film Le Dictateur , il est clair que les huit minutes du discours de Charlie Chaplin ne sont pas uniquement destinées aux soldats représentés par le film , mais qu'elles s'adressent directement à l’humanité toute entière, qui constitue à l’époque le public de Charlie Chaplin ainsi qu'au spectateur . Ces huit minutes de discours sont pacifiques et humanistes prononcées avec une force de conviction qui déclenche autant d’enthousiasme que les discours guerriers . Il réussit le tour de force de suspendre le film et d’éviter la rencontre direct Hynkel/Charlot. Mais ce dernier nous renvoie surtout au défi que Chaplin lance à Hitler plus qu’au rapport entre les deux personnages, la simple volonté de ce discours est donc de donner une leçon, et au-delà de ce qu’il dit, il dépasse le cadre même du film.
Dans le dernier discours du film Le Dictateur , il est clair que les huit minutes du discours de Charlie Chaplin ne sont pas uniquement destinées aux soldats représentés par le film , mais qu'elles s'adressent directement à l’humanité toute entière, qui constitue à l’époque le public de Charlie Chaplin ainsi qu'au spectateur . Ces huit minutes de discours sont pacifiques et humanistes prononcées avec une force de conviction qui déclenche autant d’enthousiasme que les discours guerriers . Il réussit le tour de force de suspendre le film et d’éviter la rencontre direct Hynkel/Charlot. Mais ce dernier nous renvoie surtout au défi que Chaplin lance à Hitler plus qu’au rapport entre les deux personnages, la simple volonté de ce discours est donc de donner une leçon, et au-delà de ce qu’il dit, il dépasse le cadre même du film.
Il
y a d’abord un temps d’arrêt vers la fin du discours, où
emporté par la force et la conviction qu’il met dans ses paroles
Chaplin lève le bras d’un geste brusque et provoque un tonnerre
d’acclamations de la foule qui semblait attendre ce signal pour
manifester son enthousiasme. On peut rapprocher ce discours final des
discours de Hynkel, qu’on a vus précédemment dans le film. Le
contraste est évidemment, saisissant : la caricature du
dictateur (qui apparaît pour la première fois lors d’un discours)
nous le montre pleinement en maître d’un auditoire qui lui obéit
au doigt et à l’œil (un simple geste lui suffit pour déclencher
ou interrompre les acclamations). Le discours final de The
Great Dictator
est de très loin une parodie de discours mais plus un message
pour l'humanité, mais Chaplin ne saurait s’en tenir là . Il
s’adresse directement aux dictateurs pour leur donner un message
de paix au moment où ils menacent le monde. Mais faire un discours,
si beau et plein d’espoir ne suffit sans doute pas.. Ce brusque
coup d’arrêt marque d’ailleurs la fin du discours. Durant ces
huit minutes le discours suspend le film, c'est un instant de
séparation entre Chaplin et Charlot comme s'ils avaient été
séparés le temps d'un moment historique .
Ce qu’on
retiendra, pas le contenu du discours , mais le courage dont Chaplin
à fait preuve en s'exprimant de la sorte sur un sujet tans sensible
à cette époque la. Et, on le retiendra encore plus car l' on
attendait de Chaplin une caricature , mais voilà qu’il ne se
contente pas de gifler Hitler, comme on le lui demandait, mais qu’il
s’érige en donneur de leçon. Le film se clôt donc , avec un long discours d'Hynkel
interprétée par le barbier qui revient alors sur les idées
d'Hynkel. Ce discours pacifique, prononcer par le barbier sous les
traits du dictateur Hinkel, interprétation de Hitler, était le
moyen le plus direct pour Chaplin de transmettre ses idées.
Par Roussel Louison .
Par Roussel Louison .
Merci mec tu m'as bien aidé pour mon expoé
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