Script du discours de La Vague

Début du passage :
Elève : Monsieur Wenger il est 12H15
Prof : Fermez les portes je ne veut surtout pas être dérangé.
Eleve : C’est compris. Ca vous ennuie si je reste près de la scène pendant votre discours ? Ca me permettrait de mieux voir la salle.
Prof : Comme tu veut.
Eleve : Tout le monde rentre on va commencer !
* Fermeture des portes, les élèves s’assoient , le silence s’installe*
*Le prof fais le salut, les élèves le répète à leurs tour*
Prof lit redaction élèves : On m’a toujours laissé avoir ce que je voulais. CD, argent, fringues, etc… Et au milieu de tout ça moi je mourrai d’ennuie. Mais j’ai adoré ce qu’il s’est passé ces dernier jours. Ca n’a plus aucun sens de vouloir être le plus beau ou la plus belle, celui ou celle qui à le plus de succès.
Grâce à la Vague nous somme tous égaux.
*autre copie* : L’origine, la religion ou le rang social ne sont plus déterminant à présent, nous appartenons tous à un seul mouvement. Croire en la vague c’est croire en un idéal. C’est retrouver des valeurs pour lesquelles ont veut lutter.
*autre copie* : Avant je jouais tout le temps les gros dur. Depuis une semaine plus j’y repense, plus ça me parait stupide. C’est tellement mieux de se mettre au service d’une cause juste. C’est en se serrant les coudes au sein du groupe qu’on obtient des résultats meilleurs; je suis près à faire passer la communauté avant moi.
Prof : Ces extraits ainsi que vous l’aurait remarqué, sont tirés des devoirs que vous avez rédigés hier, sur ce que cette semaine vous a apportés. Apparemment la Vague vous à inspiré. C’est pourquoi je trouve qu’il n’est pas souhaitable que le projet s’arrête
*Applaudissement des élèves*
Eleve : Mais qu’est-ce que tu fais putain !
Prof : Marco rassis-toi !
Eleve : Attend mais, ils croient tous que tu va..
Prof : Je viens de te dire de t’asseoir !
Prof : Depuis des années l’Allemagne périclite, nous sommes les grands perdants de la globalisation, il faut produire toujours plus, nous sommes les politiques, soit disant la seule issue à la Crise. Mais les politiques ne sont que les marionnettes des grandes firmes. On nous raconte que le chômage est en baisse, nous sommes champion du monde de l’exportation, oui mais la vérité on la connais, les pauvres s’appauvrissent et les riches s’enrichissent !!
*Applaudissement*
Prof : La seule véritable menace c’est la Terreur, une terreur que nous avons initié nous même, en laissant sciemment l’injustice régner dans le monde ! Et pendant qu’on mène lentement mais surement notre planète à sa perte, une poignée de privilégiés se frottent les mains. Ils peuvent se les offrir leurs capsules spatiales, dans lesquelles ils nous regarderont sombrer !!
*applaudissement*
Eleve : Vous voyez pas ce qu’il se passe ?! Il est en train de vous manipuler !
Autre Eleve : Ca suffit maintenant assied toi !!
Prof : Il ne m’empêchera pas de leurs exposer la vérité Marko !
Eleve : Tu parle ! C’est la Vague le problème !
Prof : Non ! La Vague c’est l’unique moyen de contrer cette évolution désastreuse. Parce-qu’ensemble on peut tout changer !! Ensemble, ensemble on peut écrire l’histoire, et c’est bel et bien ce qu’on va faire !!
*Applaudissement*
Prof : Ta petite copine, elle t’a monté contre la Vague, c’est ça le problème.
Eleve : Mais c’est pas vrai !!
Autre élève ( fille ) : Mais bien sur que c’est vrai ! Elle t’a completement laver le cerveau !
Prof : Tu nous arrêtera pas ! Notre vague déferlera sur toute l’Allemagne !!
*Applaudissement*
Prof : Quiconque cherchera à nous barrer la route, sera écrasé par sa puissance !!!
*Applaudissement*
Prof : Amenez le traitre devant moi ! Allez !!
*eleves amènent l’élève*
Prof : Marko, répond à cette question !
Eleve : Lachez moi !
Prof : Tu est avec nous ou bien tu es contre nous !!!
Eleve : Vous êtes tous devenu dingue ou quoi ??
Prof : Qu’est-ce qu’on va faire du traître ?
Eleves : ‘ « Lui arracher se chemise »
« le punir »
Prof : Robert, dit le nous !! Tu nous l’a amené jusqu’ici, alors ?
Robert : Ouais parce-que vous me l’avez demander !
Prof : Ah ! C’est parce-que je l’ai demandé hein ? Dit moi, tu le tuerai si je te le demandais ? Je propose qu’on lui tranche la tête !! Qu’on le pende ! Ou mieux, on peut décider de le torturer ! Pour l’obliger à se plier à nos règles ! Ce sont des choses qui se font sous une dictature !
*silence*
Prof : Vous vous rendez-compte de se qu’il vient de se passer ? Ici ? Ca va Marko ?
Marko : Ouais ça va.
Prof : Vous vous souvenez de se que je vous ai demander en cours il y a une semaine ? Ce pays pourrait-il connaître une nouvelle dictature ? C’est exactement ça. C’était ça le fascisme. Nous avons penser que nous valions mieux. Bien mieux que les autres, et plus graves encore, nous avons exclus tout ceux qui avaient une opinion différente de la notre. Nous les avons outragés. Selon vous de quoi aurait on été capables encore ?
*Silence*
Prof : Je tiens à m’excuser. Nous sommes aller trop loin. Je suis allez trop loin. Maintenant on arrête.
Tim: Qu’est-ce que ça veut dire ? Pour la Vague ?
Prof : Tout ça est terminé.
Tim: On en parle plus ?
Prof : On en parle plus.
Tim : Non, c’est pas terminé !
Prof : Si ! Tim c’est terminé !
Denis : Dans la Vague, y a pas que du négatif ! Ca, on l’a tous senti ! D’accord on a fais des erreurs, et ben on va les rectifiées !
Prof : Non Denis, on ne peut pas. Allez rentrez chez vous maintenant, j’aimerai que vous réfléchissiez longuement à ce qui c’est passer.
*silence**les élèves se lèvent et partent*
Prof à Marko : Je te remercie.
Tim sortant une arme : Stop ! Restez tous assis et touchez pas à porte ! Personne ne va rentrer à la maison !
Prof : Tim, baisse ça tu veut.
Tim : C’est que des mensonges ! La Vague est vivante ! Non elle est pas morte ! Dîtes le ! Elle est pas morte vous mentez !
Eleve : C’est, c’est juste un pistolet à gaz ?
*Tim sur l’élève et le blesse gravement*
Tim : Alors ? Alors, qu’est-ce que t’en dit maintenant ? Tu croit que je sais pas que tu m’a toujours pris pour un abrutis ? Tous ici vous m’avez toujours pris pour un abrutis ! La vague, c’était ma raison d’être !
Prof : Tim, doucement, doucement, allez pose ça.
Tim : Si vous approchez encore, je vous tire en plein visage !
Prof : Et après ? Hein ? Après ? Y aura plus de Monsieur Wenger. Une vague solitaire, c’est ça que tu veut ?
*Tim pleure**Tim se tire une balle dans la bouche*
*prof paniqué, les élèves sont choqués*
FIN DE LA SCENE

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